mercredi 26 février 2014

Ukraine, Venezuela : ne pas céder face aux forces violentes !

Depuis plusieurs semaines maintenant, plusieurs pays connaissent des mouvements insurrectionnels et révolutionnaires, nous allons essayer de revenir sur 2 pays en particulier : le Venezuela qui doit faire face à des manifestations violentes et des tentatives de déstabilisation de la part de la droite vénézuélienne soutenue par l'impérialisme nord-américain, et l'Ukraine qui n'a actuellement plus de président, ce dernier est en fuite et désormais le peuple ukrainien doit faire face aux groupes néo-nazis qui sévissent.
Comme nous l'avons déjà exprimé lors du précédent article à propos du Venezuela ( Menace sur la Révolution bolivarienne ) : le pays et le gouvernement démocratique vénézuélien doivent faire face à des manifestations violentes de la part de la droite vénézuélienne revencharde après toutes ces élections perdues. Il semblerait qu'elle ne compte plus sur la voie démocratique mais sur la violence comme en 2002 lorsque- avec l'appui des Etats-Unis- elle avait programmé un coup d'Etat contre Hugo Chavez qui avait été libéré par le peuple vénézuélien. Les leaders de l'opposition ont appelé les manifestants a se soulever contre le gouvernement socialiste, prétextant une insécurité croissante et une pénurie alimentaire. Malheureusement pour eux, le gouvernement a découvert récemment des tonnes entières de nourritures que certains stockaient dans des entrepôts, afin de discréditer le gouvernement bolivarien. En effet, le patronat a encore du pouvoir au Venezuela, conséquence des décennies de libéralisme et d'impérialisme nord-américain et le peuple vénézuélien est soumit à une véritable guerre économique. Par ailleurs, ces manifestants, prétendant défendre les plus faibles, ont vandalisés des magasins d'Etats Mercal qui proposent les produits de premières nécessités a très bas prix afin que tout le monde puissent ce nourrir. C'est donc une droite complètement contradictoire qui menace un pays tout entier. D'autant plus que, si celle-ci prétend vouloir défendre la démocratie, elle s'oppose à un gouvernement élu démocratiquement et confirmé par les dernières élections municipales, elle appelle à la violence et menace l'ordre constitutionnel ainsi que la République bolivarienne et donc le peuple vénézuélien. Bien entendu, tous les médias occidentaux vous présenteront Nicolas Maduro le président socialiste comme un meurtrier, et certains médias sont même allez jusqu'à utiliser des photos montrant des cadavres d'enfants afin de dénoncer le gouvernement. Après vérification il s'est avéré que ces photos avaient été prise par des journalistes d'Al-Jazeera  qui dénonçaient les crimes odieux de Bachar Al-Assad. C'est donc une totale manipulation et une totale désinformation auquel nous assistons. Nous assurons au gouvernement vénézuélien, à son peuple et à la Révolution bolivarienne notre totale soutien, et nous espérons qu'en essayant de montrer le vrai visage de cette droite violente, les gens ouvriront les yeux et se mettront, eux-aussi, à défendre la démocratie au Venezuela.

En Ukraine, la situation est bien plus complexe. D'un côté des dirigeants pro-russes, qui n'ont pas pu faire face à des manifestants réclamant la "démocratie". Le président Victoir Ianoukovitch est en fuite et le pays est donc sans président. De l'autre côté, il y a une opposition composé de plusieurs tendances et il faut bien se rendre compte de cela. La plupart des manifestants veulent que l'Ukraine se rapproche de l'UE car pour eux elle est signe de démocratie, en réalité elle est surtout signe de libéralisme, d'austérité et de dumping social. Le fait ait que le "noyau dur" de ces manifestants est composé d'ultranationalistes et de néo-nazis, et il ne faut en aucun cas que ce soit ces personnes là qui incarnent le nouveau visage de l'Ukraine. Le Parti communiste ukrainien ( qui a été interdit dans deux régions contrôlées par l'extrême-droite ) avait proposé il y a plusieurs semaines un référendum qui définirait ce que veut véritablement le peuple ukrainien sans être obligé de tomber dans l'un ou l'autre des deux camps que sont l'UE et les Etats-Unis d'une part et la Russie de l'autre. Une pétition, signée par plus de 3 millions d'ukrainiens, avait même été lancé par le PCU, mais les dirigeants avaient préférer ignorer la volonté populaire.
Ainsi, face à la montée du fascisme rappelant les pires heures de l'histoire, au temps ou les nazis dominaient l'Europe, le Parti communiste ukrainien a lancé le Front populaire antifasciste, qui regroupera tous les manifestants souhaitant le changement mais refusant la haine et la violence des fascistes. Nous apportons bien évidemment tout notre soutient à ce Front populaire et nous espérons que le PCU saura faire entendre la voix du peuple ukrainien et de la démocratie.


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