vendredi 2 mai 2014

Un 1er mai combatif et revendicatif!

160 000 : c'était le nombre de manifestants lors du 1er mai 2013, 1 an plus tard, après le vote du pacte d'austérité et le tournant libéral, ce sont 210 000 manifestants qui ont répondu aux appels unitaires de la CGT, de Solidaires et de la FSU, rejoint parfois par d'autres syndicats comme FO ou l'UNEF.
Ce sont donc 50 000 personnes de plus, par rapport à l'année dernière, qui ont exprimé leur colère et leur méfiance par rapport à ce gouvernement qui ignore les propositions alternatives à l'austérité et à la politique de l'offre.
Cette mobilisation syndicale, appuyée comme à son ordinaire par le Front de gauche et le Mouvement des jeunes communistes de France ainsi que par diverses associations, pose les bases des prochaines manifestations et événements qui auront lieu.

Ainsi, le 15 mai prochain ce sera une mobilisation unitaire des syndicats, à travers la France entière, pour défendre les droits des fonctionnaires qui verront pour la 5ème année consécutive leur point d'indice gelé.
Puis le 3 juin prochain, ce seront les retraités qui battront le pavé lors de la manifestation nationale à Paris.
Ce sont donc plusieurs mobilisations qui s'annoncent, elles seront non seulement déterminantes pour l'avenir de nos droits sociaux, mais également pour montrer à toutes et tous qu'un autre chemin est possible que celui de l'austérité. François Hollande n'a pas été élu pour mener cette politique là, c'est donc la trahison du peuple de gauche, pire un reniement de la démocratie, qui s'effectue en ce moment même. Et c'est pour cette raison que les mobilisations à venir seront essentielles, et il est d'une importance majeure qu'un grand nombre de personnes y prennent part.

Par cette mobilisation lors du 1er mai, nous avons une nouvelle fois affirmé le contraire de ce que nous disent et nous enseignent les économistes libéraux. A savoir, que le prétendu "coût du travail" n'en est pas un : c'est au contraire une richesse puisque sans travail il n'y a pas de création de richesse. A ce "coût" ci nous opposons donc le coût du capital qui, est quant à lui bien réel. Ce ne sont, en effet, pas les actionnaires qui produisent les richesses et qui font fonctionner ce pays, dans ce cas comment expliquer qu'ils empochent toujours plus de milliards issus de la création de richesses des travailleurs ?
Les 50 milliards annoncés dans le pacte de "responsabilité" ne seront donc, une fois de plus, qu'un moyen pour faire payer l'addition aux couches populaires et modestes alors qu'ils ne sont nullement responsables de la crise. Ce n'est pas non plus l'immigré, comme aiment à le dire certains, qui en est responsable et ce 1er mai est d'ailleurs l'occasion d'affirmer notre solidarité à l'égard des travailleurs immigrés et des sans-papiers.
Car le 1er mai, au delà de la journée de lutte pour les droits des travailleurs, est aussi un jour de solidarité et d'internationalisme à l'égard des peuples opprimés et exploités du monde entier, à l'égard des peuples en lutte, mais aussi à l'égard des gouvernements progressistes notamment latinos-américains.

Mais comme chacun le sait, aujourd'hui la mobilisation de la rue ne suffit pas toujours pour inculquer le changement que nous souhaitons. C'est pourquoi, nous appelons tous les gens de gauche qui s'estiment trahis par le duo Hollande/Valls, à voter massivement pour les listes Front de gauche lors des prochaines élections européennes le 25 mai prochain.
Et il y a fort à parier que ceux qui ont manifesté lors de ce 1er mai trouveront dans notre programme les propositions pour lesquelles ils se battent. Défense de nos retraites, nos emplois, nos salaires, nos services publics, nos droits sociaux, rejet de la xénophobie et du racisme, rejet de cette Europe libérale : telles sont nos mots d'ordres.
Notre ambition n'est pas de quitter l'Europe et la zone euro, elle est au contraire de rompre avec cette Europe-ci afin de refonder une Europe des peuples, une Europe sociale!



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