Une rentrée sociale de combat

L'été étant terminé, les cours ayant repris, l'heure est désormais à la mobilisation en cette période de rentrée, et nous serons de tous les combats à venir.
En effet, après le départ d'Arnaud Montebourg, de Benoît Hamon, et d'Aurélie Filippetti du gouvernement, et après la nomination d'Emmanuel Macron, ancien banquier, au poste de ministre de l'économie, le quinquennat de François Hollande semble avoir prit une nouvelle tournure libérale. 

Ceci étant confirmé par le discours de Manuel Valls aux universités du MEDEF, applaudi comme rarement par l'organisation du grand patronat, plus que jamais consciente de la soumission de ce nouveau gouvernement aux forces de la finance. 

Et cette fois-ci, ce n'est plus seulement le Parti communiste et le Front de gauche qui le soulignent, ce sont également les militants écologistes ainsi que les militants socialistes, eux mêmes, qui se rendent enfin compte à tel point la situation est dramatique, et qui tentent, ou du moins essayent, de faire barrage à cette politique libérale. 

D'où cette question légitime, qui se pose désormais : pourrons-nous travailler de concert avec les militants écologistes et socialistes, ainsi qu'avec les forces syndicales et associatives, serons-nous capable de mettre nos forces en commun et dessiner une alternative de gauche à ce gouvernement ? 

C'était le sens de la visite de Pierre Laurent aux universités d'été du Parti socialiste, à la Rochelle, où il a rappelé que la politique de François Hollande et de Manuel Valls n'avait rien de gauche. 
Acclamés par les militants socialistes scandant "Unité", Pierre Laurent a exprimé son souhait de travailler avec eux, avec ceux se reconnaissant non pas dans cet actuel gouvernement, mais dans une politique de gauche réellement progressiste. 

Manuel Valls et François Hollande sont entrain de tuer la gauche, il appartient en premier lieu à nous, militants communistes et plus généralement du Front de gauche de la reconstruire.
Il s'agit d'une part de présenter aux français une alternative de gauche, et d'autre part de faire barrage à la montée du front national, toujours plus dangereux.

Les forces pour organiser la riposte existent, les 4 millions de voix qu'avait récolté le Front de gauche aux élections présidentielles, non pas disparu, elles attendent. Elles attendent un nouvel élan, un nouveau projet de société où les besoins humains seraient une priorité et où la finance seraient à la merci des peuples.

Après l'université du PCF, qui a réuni environ 750 militants aux Karellis, c'est désormais la fête de l'humanité qui se profile à nous (12,13,14 septembre). Cette fête, traditionnellement importante, le sera encore plus cette année. C'est pourquoi nous appelons chaque militant de gauche à venir débattre et échanger ses idées avec nous, et nous appelons chaque progressiste à participer à cette événement solidaire, fraternel et populaire.

Par ailleurs, cette année, la Palestine y occupera une place prépondérante. En effet, après l'intolérable massacre auquel s'est livré Israël sur le peuple gazaoui, ces quelques jours seront pour nous l'occasion d'exprimer notre plus vive solidarité, avec le combat du peuple palestinien. A ce titre, un concert de soutien à la Palestine est prévu, avec entre autres des grands noms du rap français, tels que Médine où Kery James.

Nous n'oublierons pas non plus les peuples irakiens, syriens, kurdes et sahraouis ainsi que tous ceux qui risquent leur vies au nom de l'idéal progressiste.
Cette fête s'annonce d'ores et déjà comme un tournant majeur, et c'est ici que nous commencerons a dessiner un nouvel avenir pour la gauche, et pour le pays.