mercredi 22 juillet 2015

Les banques ramèneront le fascisme


L'heure est grave, les forces les plus obscures de l'Europe, celles qui ont causé tant de torts à l'humanité sont sur le point de revenir sur le devant de la scène politique, quant elles ne le sont pas déjà. Récemment, au Danemark, lors d'élections anticipées l'extrême-droite a réalisé des scores qui n'augurent rien de bon.

Pourquoi cette recrudescence des partis néofascistes et ultranationalistes au sein des pays membres de l'Union européenne (UE) ? La question peut paraître idiote tant la réponse est évidente. Les politiques imposées dans tous les pays membres par la Troïka (BCE, Commission européenne, FMI), loin de contribuer à la croissance et au bien-être, n'ont eu comme résultats que le chômage et la misère sociale. Et si dans certains pays, les peuples placent leur confiance dans les partis de gauches progressistes anti-austérité pour rétablir la situation ( Espagne, Irlande, Grèce ), dans d'autres pays ce sont les partis opposés à toute idée de progrès qui ont les faveurs des populations.

En Hongrie- où le premier ministre ne cache pas ses idées- au Danemark, où même en France, la [re]montée de ces partis inquiète au plut haut point, mais rien ne semble être mis en oeuvre pour endiguer cette progression.

Comment pourrait-il en être autrement ? Quand les partis, dits socialistes, se plient sans résister aux exigences des marchés financiers, à un point tel que François Mitterand paressait aujourd'hui pour un révolutionnaire intransigeant. Quand les Etats préfèrent sauver les banques au lieu de porter secours aux citoyens. Chavez avait prédit : " si le climat était une banque, vous l'auriez déjà sauvé ". Cette phrase peut également être appliquée à chaque citoyen, chaque personne souffrant de la misère et des politiques d'austérité, ces politiques voulues et encouragées par les banques.

Sous les beaux discours démocratiques des dirigeants européens, qui n'ont d'ailleurs plus aucun sens après ce que vient de subir la Grèce, la réalité est celle d'une Europe soumise aux bons vouloirs des banques et des marchés financiers. Une Europe ou celui où celle qui se lève pour résister sera immédiatement qualifié de populiste et de démagogue. Une Europe ou ce sont les capitalistes qui dictent leurs lois sans se soucier des répercussions et des conséquences qu'elles auront pour des millions de personnes.

Il ne faut alors pas s'étonner que ces mêmes personnes ressentent vis à vis de l'Europe une haine de plus en plus forte et qu'ils se tournent vers des partis incarnant cette idée. Mais comme les banques et les gouvernements savent parfaitement appliquer le devise "diviser pour mieux régner", ils arriveront toujours à vous faire croire que c'est l'immigré, l'asiatique, le musulman, le juif, le noir où l'arabe, qui est responsable de votre situation, rendant de fait crédible aux yeux des plus ignorants la propagande nauséabonde de l'extrême-droite.

Face aux divisions, imposons une autre vision de la société, celle des peuples unis et animés par les mêmes sentiments de justice sociale et d'égalité. L'unité populaire face aux banques, et à leurs alliées le plus précieux : l'extrême-droite.
Karl Marx avait prévenu : "Celui qui ne connaît pas l'histoire, est condamné à la revivre".

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