Aujourd'hui je vais vous parler d'un phénomène que nous connaissons tous, et que nous vivons souvent ; c'est notre réaction vis à vis des SDF. Lorsque que nous voyons une personne dans la rue, dans le froid, parfois même avec un enfant notre pensée est la même : nous plaignons ces personnes mais au final que faisons nous pour les aider vraiment ? Bien sûr que parfois on donne une pièce ou deux, on va acheter un café ou quelque chose à manger mais la plupart du temps nous les ignorons. Chacun à ses propres soucis, tout le monde a des difficultés à finir ses fins de mois, ou à payer son loyer. Pourtant ce genre de situation devrait nous faire bondir de colère et de rage. Pourquoi sommes-nous quasiment impassibles face à cette pauvreté et cette misère ? La réalité est que nous sommes habitués à ces images de détresse, à tel point que c'est devenu banal pour certains de voir des gens dans une telle pauvreté. Pourtant, il n'est pas normal que dans un pays développé, dit démocratique, que des des dizaines de milliers de personnes dorment sous les ponts ou dans un carton. Qu'attendons-nous alors pour venir en aide à ces personnes ? Sommes-nous devenus si égoïstes pour ne pas se préoccuper de la souffrance d'autrui ?
Ce n'est pas une vie que de devoir survivre, et chacun d'entre nous serait bien heureux de voir des personnes nous venir en aide si nous étions dans cette situation.
Où sont passées les valeurs de la République ? Celles de la fraternité, de l'égalité, de la solidarité et de l'entraide ? Trouvez vous normal que des enfants, et des personnes âgées dorment et vivent dans la rue avec rien ou presque pour se vêtir et se nourrir ?
Les premiers responsables de cette situation sont nos dirigeants qui, en refusant de faire de la bataille pour le logement une priorité, ont condamné des personnes à vivre dans la misère et l'exclusion. L'exemple le plus frappant de cette inaction est l'augmentation du nombre de SDF ( plus de 141 000 ) parallèlement à l'augmentation du nombre du nombre de logements vides ( plus de 3 millions ! ). Pourtant, il existe une loi de réquisition des logements vides, qui est inscrite dans la Constitution française depuis 1945, mais elle n'a jamais été appliquée par les différents gouvernements alors que la situation est de plus en plus préoccupante. Pire, les membres d'associations et de collectifs citoyens comme le Droit au logement (DAL) ou Jeudi Noir sont systématiquement délogés et arrêtés lorsqu'ils parviennent à s'installer dans un logement vacant, que personne n'utilise et qui pourrait reloger des familles entières.
Par ailleurs, il ne suffit pas de reloger des sans-logis pour résoudre leurs problèmes et les intégrer à la société. Il faut par la suite que ces personnes puissent se nourrir, se vêtir, se divertir : vivre tout simplement.
Il ne suffit donc pas d'engager une bataille pour le logement, même d'envergure, et elle doit s'accompagner d'une bataille pour l'emploi, pour les retraites, pour les salaires. Concrètement tout ce que le gouvernement se refuse à faire aujourd'hui. D'autant plus que le nombre de SDF s'accroît à mesure que les divers gouvernements reviennent sur les droits sociaux acquis par les travailleurs au terme de décennies de lutte.
L'équation est simple : plus il y a de licenciements, plus il y a d'usine qui ferment, plus nos salaires et nos droits diminuent, et plus le nombre de SDF ou même de mal logés augmente.
Agissons donc sur ces points, battons nous pour nos droits et pour nos salaires, pour nos emplois et nos retraites et nous parviendrons à éradiquer l'un des fléau les plus dramatiques de nos société modernes.
Par ailleurs, dans la quasi-totalité des cas, ces personnes étant exclues de la société, renoncent à leurs droits civiques. C'est le cas d'un des droits les plus fondamentaux : le droit de vote. Pourtant ce sont des personnes à part entière et le droit de vote ne fait pas de différence entre un riche et un pauvre. Ces personnes doivent faire valoir leurs droits de vote, elles pourront ainsi choisir elles aussi l'avenir de leurs pays et voter pour des personnes voulant l'émancipation de tous et l'exclusion de personne. Le Front de gauche a fait de cela, ainsi que de la bataille pour le logement une priorité nécessaire. Sarkozy avait promsis en 2007 la fin des personnes dans la rue, mais sans aucun moyen pour lutter contre ce fléau, nous nous y parviendrons en réquisitionnant des logements et en en créant de nouveaux!
Ce n'est pas une vie que de devoir survivre, et chacun d'entre nous serait bien heureux de voir des personnes nous venir en aide si nous étions dans cette situation.
Où sont passées les valeurs de la République ? Celles de la fraternité, de l'égalité, de la solidarité et de l'entraide ? Trouvez vous normal que des enfants, et des personnes âgées dorment et vivent dans la rue avec rien ou presque pour se vêtir et se nourrir ?
Les premiers responsables de cette situation sont nos dirigeants qui, en refusant de faire de la bataille pour le logement une priorité, ont condamné des personnes à vivre dans la misère et l'exclusion. L'exemple le plus frappant de cette inaction est l'augmentation du nombre de SDF ( plus de 141 000 ) parallèlement à l'augmentation du nombre du nombre de logements vides ( plus de 3 millions ! ). Pourtant, il existe une loi de réquisition des logements vides, qui est inscrite dans la Constitution française depuis 1945, mais elle n'a jamais été appliquée par les différents gouvernements alors que la situation est de plus en plus préoccupante. Pire, les membres d'associations et de collectifs citoyens comme le Droit au logement (DAL) ou Jeudi Noir sont systématiquement délogés et arrêtés lorsqu'ils parviennent à s'installer dans un logement vacant, que personne n'utilise et qui pourrait reloger des familles entières.
Par ailleurs, il ne suffit pas de reloger des sans-logis pour résoudre leurs problèmes et les intégrer à la société. Il faut par la suite que ces personnes puissent se nourrir, se vêtir, se divertir : vivre tout simplement.
Il ne suffit donc pas d'engager une bataille pour le logement, même d'envergure, et elle doit s'accompagner d'une bataille pour l'emploi, pour les retraites, pour les salaires. Concrètement tout ce que le gouvernement se refuse à faire aujourd'hui. D'autant plus que le nombre de SDF s'accroît à mesure que les divers gouvernements reviennent sur les droits sociaux acquis par les travailleurs au terme de décennies de lutte.
L'équation est simple : plus il y a de licenciements, plus il y a d'usine qui ferment, plus nos salaires et nos droits diminuent, et plus le nombre de SDF ou même de mal logés augmente.
Agissons donc sur ces points, battons nous pour nos droits et pour nos salaires, pour nos emplois et nos retraites et nous parviendrons à éradiquer l'un des fléau les plus dramatiques de nos société modernes.
Par ailleurs, dans la quasi-totalité des cas, ces personnes étant exclues de la société, renoncent à leurs droits civiques. C'est le cas d'un des droits les plus fondamentaux : le droit de vote. Pourtant ce sont des personnes à part entière et le droit de vote ne fait pas de différence entre un riche et un pauvre. Ces personnes doivent faire valoir leurs droits de vote, elles pourront ainsi choisir elles aussi l'avenir de leurs pays et voter pour des personnes voulant l'émancipation de tous et l'exclusion de personne. Le Front de gauche a fait de cela, ainsi que de la bataille pour le logement une priorité nécessaire. Sarkozy avait promsis en 2007 la fin des personnes dans la rue, mais sans aucun moyen pour lutter contre ce fléau, nous nous y parviendrons en réquisitionnant des logements et en en créant de nouveaux!
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