Lorsque vous regardez les différentes chaînes de télévisions que ce soit TF1, BFM-TV, I-Télé ou Canal +, ce sont les mêmes informations qui sont données, avec les mêmes amalgames, les mêmes erreurs, et la même propagande pro-libérale. De ce fait la démocratie n'est pas respectée puisqu'au final toutes ces chaînes nous orientent vers le chemin " de la pensée unique " et de l'économie dite sérieuse qui serait nécessairement la solution et qui pourtant nous enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.
Ainsi, que ce soit l'une ou l'autre des chaînes de télévision évoquées plus haut, vous trouverez des économistes ayant tous la même opinion. Ils vous expliqueront tous que pour faire face à la crise, et dans un soucis de compétitivité, terme purement bourgeois, il faudrait que nous nous serrions encore plus la ceinture, il faudrait baisser encore plus les dépenses publiques, ce qui signifie de l'argent en moins pour les hôpitaux, l'éducation, les transports publics, les services de proximité. Ils vous diront également que les travailleurs sont trop payés, oubliant le fait que le pouvoir d'achat pour la population est en baisse et qu'en revanche les plus riches se portent très bien ( les 500 plus grosses fortunes de France s'étant enrichies de 25% en un an ).
Ils iront même jusqu'à vous dire que les fermetures d'usines sont justifiées et que de toute manière ceux qui proposeraient une autre solution, comme par exemple une annulation d'une partie d'une dette illégitime, un affranchissement des traités européens, ou l'arrêt immédiat des cures austéritaires ne seraient que des marginaux marxistes nostalgiques de l'URSS aux idées irréalisables. Voilà le refrain habituel que l'on entend à longueur de journée. A l'inverse, ces mêmes économistes aux idées si identiques oublieront de vous évoquer le coût du capital, c'est à dire ce que nous coûte en dizaines de milliards d'euros les dividendes versés aux actionnaires. Hors de question aussi d'attribuer cette crise au capitalisme et aux impératifs des banques et des spéculateurs, car il est tellement plus simple de s'attaquer aux immigrés et aux personnes sans défense.
Et de ce fait, la montée du Fn peut s'expliquer par le rôle néfaste des médias. En dédiabolisant systématiquement les dirigeants frontistes, en faisant passer le front national pour un parti "normal", et en occultant de mentionner les agressions fascistes contre les populations : les médias vous font passer les idées d'extrêmes droite comme une opinion banale, invoquant la liberté d'expression mais oubliant- une fois de plus- que le racisme, la haine, l'homophobie, l'antisémitisme et le sexisme sont des délits.
Etant donné que toutes ces chaînes appartiennent à des grands groupes financiers, adeptes du libéralisme : ils ne cesseront de vous en venter les mérites alors que nous savons pertinemment que le libéralisme est une des causes de la misère des peuples. En Amérique latine, avant l'arrivée au pouvoir de présidents progressistes et avant la construction du socialisme dans certains pays, ces mêmes politiques, que nous subissons actuellement, avaient été appliquées sous la houlette du FMI et de la Banque mondiale. Elles n'avaient apporté que misère sociale, précarité, exclusion et chômage, soit exactement la même chose qu'en Europe actuellement. Pourquoi donc s'obstiner à appliquer ces politiques quand nous connaissons ses conséquences pour les peuples ?
En revanche, les pays ayant décidé de rompre avec ce libéralisme sauvage sont aujourd'hui ceux dont l'économie se porte le mieux comme c'est le cas du Venezuela, de la Bolivie ou de l'Equateur par exemple.
Il est également bon de distinguer les différentes réactions des médias selon les pays concernés. Ainsi, un pays comme Cuba sera systématiquement stigmatisé pour le moindre fait politique qui ne plairait pas aux occidentaux, alors que les tortures à Guantanamo, les guerres en Irak et en Afghanistan, les populations brûlées au napalm par les Etats-Unis lors de la guerre du Viêt-Nam, les bombes nucléaires sur Hiroshima ou bien les multiples renversements de présidents élus démocratiquement tel Salvador Allende, seront classés comme des affaires banales.
Le dernier exemple en date est la situation au Venezuela où un gouvernement démocratique fait face à la droite qui en a appelé à la violence. Les médias ( dont le Petit journal de Canal + ) ont été unanimes : le gouvernement tue son peuple. D'une part cela est totalement faux puisque parmi les rares personnes à avoir trouvé la mort, lors de ces manifestations, plusieurs étaient du côté du gouvernement, et d'autre part dans n'importe quel pays qui serait pro-occidental ces manifestations auraient été qualifiées de tentatives de coup d'Etat par des insurgés armés. Alors qu'au Venezuela, le gouvernement socialiste est nécessairement mauvais, puisque socialiste et allié de Cuba, et la droite est nécessairement "bonne" même si elle en appelle à la violence menaçant la démocratie et la paix.
Les grandes chaînes ne vous informeront pas sur ce qui se passe véritablement dans le monde, pour y remédier une démocratisation des médias s'impose grandement.
Ainsi, que ce soit l'une ou l'autre des chaînes de télévision évoquées plus haut, vous trouverez des économistes ayant tous la même opinion. Ils vous expliqueront tous que pour faire face à la crise, et dans un soucis de compétitivité, terme purement bourgeois, il faudrait que nous nous serrions encore plus la ceinture, il faudrait baisser encore plus les dépenses publiques, ce qui signifie de l'argent en moins pour les hôpitaux, l'éducation, les transports publics, les services de proximité. Ils vous diront également que les travailleurs sont trop payés, oubliant le fait que le pouvoir d'achat pour la population est en baisse et qu'en revanche les plus riches se portent très bien ( les 500 plus grosses fortunes de France s'étant enrichies de 25% en un an ).
Ils iront même jusqu'à vous dire que les fermetures d'usines sont justifiées et que de toute manière ceux qui proposeraient une autre solution, comme par exemple une annulation d'une partie d'une dette illégitime, un affranchissement des traités européens, ou l'arrêt immédiat des cures austéritaires ne seraient que des marginaux marxistes nostalgiques de l'URSS aux idées irréalisables. Voilà le refrain habituel que l'on entend à longueur de journée. A l'inverse, ces mêmes économistes aux idées si identiques oublieront de vous évoquer le coût du capital, c'est à dire ce que nous coûte en dizaines de milliards d'euros les dividendes versés aux actionnaires. Hors de question aussi d'attribuer cette crise au capitalisme et aux impératifs des banques et des spéculateurs, car il est tellement plus simple de s'attaquer aux immigrés et aux personnes sans défense.
Et de ce fait, la montée du Fn peut s'expliquer par le rôle néfaste des médias. En dédiabolisant systématiquement les dirigeants frontistes, en faisant passer le front national pour un parti "normal", et en occultant de mentionner les agressions fascistes contre les populations : les médias vous font passer les idées d'extrêmes droite comme une opinion banale, invoquant la liberté d'expression mais oubliant- une fois de plus- que le racisme, la haine, l'homophobie, l'antisémitisme et le sexisme sont des délits.
Etant donné que toutes ces chaînes appartiennent à des grands groupes financiers, adeptes du libéralisme : ils ne cesseront de vous en venter les mérites alors que nous savons pertinemment que le libéralisme est une des causes de la misère des peuples. En Amérique latine, avant l'arrivée au pouvoir de présidents progressistes et avant la construction du socialisme dans certains pays, ces mêmes politiques, que nous subissons actuellement, avaient été appliquées sous la houlette du FMI et de la Banque mondiale. Elles n'avaient apporté que misère sociale, précarité, exclusion et chômage, soit exactement la même chose qu'en Europe actuellement. Pourquoi donc s'obstiner à appliquer ces politiques quand nous connaissons ses conséquences pour les peuples ?
En revanche, les pays ayant décidé de rompre avec ce libéralisme sauvage sont aujourd'hui ceux dont l'économie se porte le mieux comme c'est le cas du Venezuela, de la Bolivie ou de l'Equateur par exemple.
Il est également bon de distinguer les différentes réactions des médias selon les pays concernés. Ainsi, un pays comme Cuba sera systématiquement stigmatisé pour le moindre fait politique qui ne plairait pas aux occidentaux, alors que les tortures à Guantanamo, les guerres en Irak et en Afghanistan, les populations brûlées au napalm par les Etats-Unis lors de la guerre du Viêt-Nam, les bombes nucléaires sur Hiroshima ou bien les multiples renversements de présidents élus démocratiquement tel Salvador Allende, seront classés comme des affaires banales.
Le dernier exemple en date est la situation au Venezuela où un gouvernement démocratique fait face à la droite qui en a appelé à la violence. Les médias ( dont le Petit journal de Canal + ) ont été unanimes : le gouvernement tue son peuple. D'une part cela est totalement faux puisque parmi les rares personnes à avoir trouvé la mort, lors de ces manifestations, plusieurs étaient du côté du gouvernement, et d'autre part dans n'importe quel pays qui serait pro-occidental ces manifestations auraient été qualifiées de tentatives de coup d'Etat par des insurgés armés. Alors qu'au Venezuela, le gouvernement socialiste est nécessairement mauvais, puisque socialiste et allié de Cuba, et la droite est nécessairement "bonne" même si elle en appelle à la violence menaçant la démocratie et la paix.
Les grandes chaînes ne vous informeront pas sur ce qui se passe véritablement dans le monde, pour y remédier une démocratisation des médias s'impose grandement.
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