A l'heure où le Parlement a voté la confiance au premier ministre, et, où ce dernier a clairement donné le ton de ce que serait sa politique (suppression des cotisations patronales sur le SMIC, réduction des dépenses publiques, politique de l'offre etc), le Front de gauche, quant à lui, part en campagne uni et solidaire. Avec un programme intitulé : "Rompre, et refonder l'Europe" nous entendons devenir la première force de gauche de ce pays, en redonnant aux abstentionnistes de gauche l'envie du changement et du progrès social.
Combien de temps les élus et militants socialistes vont-ils rester impassibles face à ce tournant libéral ?
Combien de temps faudra-t-il avant qu'ils rejoignent nos rangs ?
Certes notre entrée en campagne est tardive, du fait des désaccords survenus lors des élections municipales, mais j'ai l'intime conviction que nous réussirons une de nos plus belles campagnes.
Le premier danger que nous devrons combattre c'est l'abstention, qui s'était élevée à 59.5% lors des précédentes élections de 2009. Les résultats des élections municipales l'ont montré : ce sont les citoyens de gauche qui se sont abstenus, lassés de cette politique libérale, de ces cadeaux à la finance et de cette casse des acquis sociaux. Nous devons concentrer nos efforts sur ces millions de personnes qui, en s'abstenant, ont voulu faire passer un message. Le président de la République, en nommant Manuel Valls premier ministre, ne l'ayant pas écouté, c'est à nous de faire entendre notre voix et de convaincre ces personnes de la nécessité de soutenir les listes Front de gauche. Car l'abstention du peuple de gauche mène, irrémédiablement, à la montée du front national. Nous l'avons observé lors des dernières élections municipales où, jamais l'abstention n'avait été aussi élevé.
L'un des problèmes des élections européennes est qu'elles ne passionnent pas les citoyens, et pour cause : le Parlement européen semble être une institution coupée des réalités de la vie, et des attentes populaires. De plus, les habitants des différents pays de l'UE se sentent avant tout citoyen de leur propre pays, ce qui contribue à maintenir l'abstention à des niveaux records.
Il faut démocratiser les institutions de l'UE, il faut transformer en profondeur cette Europe des banques pour qu'elle devienne une Europe sociale, une Europe des peuples. En ce sens la candidature d'Alexis Tsipras (Syriza/PGE) à la présidence de la commission européenne peut nous permettre de porter nos propositions et notre vision de l'Europe au sein des plus grandes instances européennes.
Pour être efficaces, et peser sur les décisions qui seront prises, nous devrons élire un maximum de députés qui rejoindront le groupe Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique (GUE/NGL). Ainsi, les différentes forces de gauche comme le Front de gauche en France, le Bloc de gauche au Portugal, die Linke en Allemagne, Syriza en Grèce ou encore le Parti socialiste irlandais, ainsi que leurs élus, seront un rempart contre l'austérité. Il faudra que nous engagions la bataille contre le Grand marché transatlantique (GMT). Ce traité- purement libéral- visera, à terme, à donner encore plus de pouvoir aux multinationales, notamment américaines, il permettra aussi aux Etats-Unis d'exporter massivement leurs poulets au chlore, et autres plats de ce type, dans nos assiettes. Mais comme les médias et les élites ne semblent pas disposés à en avertir les peuples, la tâche en reviendra à nous militants comme élus, citoyens et citoyennes de gauche.
Les listes Front de gauche seront donc un moyen pour les citoyens de transmettre leur colère à l'égard de cette commission européenne qui, chaque jour, nous enfonce un peu plus dans la crise.
Nous ne voulons pas détruire l'Europe, bien au contraire : nous voulons la réformer de fond en comble afin qu'elle devienne un outil de coopération et de solidarité entre les peuples. L'Europe austéritaire et libérale est une abomination pour les peuples, une bénédiction pour les banques. Transformer l'Europe c'est la rendre sociale, afin que les intérêts des peuples priment sur ceux de la finance.
L'Europe des peuples nous appelle!
Combien de temps les élus et militants socialistes vont-ils rester impassibles face à ce tournant libéral ?
Combien de temps faudra-t-il avant qu'ils rejoignent nos rangs ?
Certes notre entrée en campagne est tardive, du fait des désaccords survenus lors des élections municipales, mais j'ai l'intime conviction que nous réussirons une de nos plus belles campagnes.
Le premier danger que nous devrons combattre c'est l'abstention, qui s'était élevée à 59.5% lors des précédentes élections de 2009. Les résultats des élections municipales l'ont montré : ce sont les citoyens de gauche qui se sont abstenus, lassés de cette politique libérale, de ces cadeaux à la finance et de cette casse des acquis sociaux. Nous devons concentrer nos efforts sur ces millions de personnes qui, en s'abstenant, ont voulu faire passer un message. Le président de la République, en nommant Manuel Valls premier ministre, ne l'ayant pas écouté, c'est à nous de faire entendre notre voix et de convaincre ces personnes de la nécessité de soutenir les listes Front de gauche. Car l'abstention du peuple de gauche mène, irrémédiablement, à la montée du front national. Nous l'avons observé lors des dernières élections municipales où, jamais l'abstention n'avait été aussi élevé.
L'un des problèmes des élections européennes est qu'elles ne passionnent pas les citoyens, et pour cause : le Parlement européen semble être une institution coupée des réalités de la vie, et des attentes populaires. De plus, les habitants des différents pays de l'UE se sentent avant tout citoyen de leur propre pays, ce qui contribue à maintenir l'abstention à des niveaux records.
Il faut démocratiser les institutions de l'UE, il faut transformer en profondeur cette Europe des banques pour qu'elle devienne une Europe sociale, une Europe des peuples. En ce sens la candidature d'Alexis Tsipras (Syriza/PGE) à la présidence de la commission européenne peut nous permettre de porter nos propositions et notre vision de l'Europe au sein des plus grandes instances européennes.
Pour être efficaces, et peser sur les décisions qui seront prises, nous devrons élire un maximum de députés qui rejoindront le groupe Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique (GUE/NGL). Ainsi, les différentes forces de gauche comme le Front de gauche en France, le Bloc de gauche au Portugal, die Linke en Allemagne, Syriza en Grèce ou encore le Parti socialiste irlandais, ainsi que leurs élus, seront un rempart contre l'austérité. Il faudra que nous engagions la bataille contre le Grand marché transatlantique (GMT). Ce traité- purement libéral- visera, à terme, à donner encore plus de pouvoir aux multinationales, notamment américaines, il permettra aussi aux Etats-Unis d'exporter massivement leurs poulets au chlore, et autres plats de ce type, dans nos assiettes. Mais comme les médias et les élites ne semblent pas disposés à en avertir les peuples, la tâche en reviendra à nous militants comme élus, citoyens et citoyennes de gauche.
Les listes Front de gauche seront donc un moyen pour les citoyens de transmettre leur colère à l'égard de cette commission européenne qui, chaque jour, nous enfonce un peu plus dans la crise.
Nous ne voulons pas détruire l'Europe, bien au contraire : nous voulons la réformer de fond en comble afin qu'elle devienne un outil de coopération et de solidarité entre les peuples. L'Europe austéritaire et libérale est une abomination pour les peuples, une bénédiction pour les banques. Transformer l'Europe c'est la rendre sociale, afin que les intérêts des peuples priment sur ceux de la finance.
L'Europe des peuples nous appelle!
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