A 306 voix contre 239, et avec 26 abstentions, l'Assemblée Nationale a voté la confiance au nouveau premier ministre, Manuel Valls. Les radicaux, les socialistes et les verts auront, pour la quasi-majorité, accordé leur confiance au nouveau locataire de Matignon. Seuls 3 députés radicaux, 7 députés écologistes ( 6 abstentions, 1 vote contre ) et 11 députés socialistes ne se sont pas rangés derrière Manuel Valls.
Les députés communistes et Front de gauche ont, quant à eux, voté contre la confiance estimant- à juste titre- que la dérive libérale de ce quinquennat allait s'accélérer.
Elle est déjà loin la "fronde" d'une petite centaine de députés socialistes qui réclamaient plus de justice sociale et moins d'austérité. Désormais, le tournant libéral est clairement assumé et les mesures annoncées vont conduire vers toujours plus de précarité et de cadeaux aux patrons et vers toujours moins de droits sociaux.
Ainsi Manuel Valls a annoncé, dans son discours, une suppressions, à terme, des cotisations patronales sur les SMIC, une baisse des cotisations salariales, ou encore une division par deux du nombre de régions. Et cela dans un soucis, toujours plus grandissant, de compétitivité, de baisse du "coût du travail", et de réduction des dépenses publiques.
Le gouvernement s'acharne donc à poursuivre sur cette voie du libéralisme, qui ne mène qu'au chômage et à la précarité. Les chiffres ne sont là que pour le confirmer : outre l'augmentation mensuelle du chômage, et la rémunération toujours plus grande des grands patrons et des actionnaires, le nombre d'industries ayant fermé ne cessent d'augmenter. Ainsi, selon l'humanité du 9 avril, en 2013, ce sont 4736 entreprises qui ont fermé leurs porte, ajoutant des dizaines de milliers de travailleurs aux files d'attente de pôle emploi.
Autre fait marquant de ce discours, Valls a déclaré vouloir redonner du pouvoir d'achat aux français. Comment ? En baissant les cotisations salariales et en augmentant les salaires d'à peine 500 euros par an, soit environ deux euros par jour. Cette "hausse" sera donc insignifiante, alors que les pertes des cotisations sociales seront, quant à elle, un véritable danger pour le financement de notre sécurité sociale.
C'est d'ailleurs l'ensemble de nos services publics qui seront touchés, du fait de la baisse des dépenses publiques. Et n'en déplaise à Manuel Valls qui pense, encore, que l'on peut baisser les dépenses publiques sans porter atteinte au niveau de vie de la population, ces baisses se caractériseront par des fermetures d'hôpitaux, un réseau de transport moins performant. L'éducation et la culture seront également des domaines qui seront touchés.
Manuel Valls continue donc le travail entamé par Jean-Marc Ayrault, avec une volonté d'accélérer le rythme de ces réformes. Le MEDEF et les actionnaires ne peuvent qu'applaudir, toutes leurs revendications sont entrain d'être réalisées, sous un gouvernement de "gauche".
Quant à ceux qui auront constitué une grande partie de l'électorat de François Hollande c'est à dire les salariés, les intermittents du spectacle, les ouvriers, les retraités ou les jeunes, ils ont désormais le choix : soit ils se lamentent sur leur propre sort et encaissent coup par coup. Soit à la résignation ils opposent le combat et la lutte, en nous rejoignant pour exiger un changement de cap politique. Nous portons des propositions justes et nécessaires, et le 25 mai prochain, lors des élections européennes, nous appelons toutes les forces de gauche, étant déçues
de ce gouvernement, à voter massivement pour nous.
En France, et en Europe, notre seul dessein c'est : l'humain d'abord!
Les députés communistes et Front de gauche ont, quant à eux, voté contre la confiance estimant- à juste titre- que la dérive libérale de ce quinquennat allait s'accélérer.
Elle est déjà loin la "fronde" d'une petite centaine de députés socialistes qui réclamaient plus de justice sociale et moins d'austérité. Désormais, le tournant libéral est clairement assumé et les mesures annoncées vont conduire vers toujours plus de précarité et de cadeaux aux patrons et vers toujours moins de droits sociaux.
Ainsi Manuel Valls a annoncé, dans son discours, une suppressions, à terme, des cotisations patronales sur les SMIC, une baisse des cotisations salariales, ou encore une division par deux du nombre de régions. Et cela dans un soucis, toujours plus grandissant, de compétitivité, de baisse du "coût du travail", et de réduction des dépenses publiques.
Le gouvernement s'acharne donc à poursuivre sur cette voie du libéralisme, qui ne mène qu'au chômage et à la précarité. Les chiffres ne sont là que pour le confirmer : outre l'augmentation mensuelle du chômage, et la rémunération toujours plus grande des grands patrons et des actionnaires, le nombre d'industries ayant fermé ne cessent d'augmenter. Ainsi, selon l'humanité du 9 avril, en 2013, ce sont 4736 entreprises qui ont fermé leurs porte, ajoutant des dizaines de milliers de travailleurs aux files d'attente de pôle emploi.
Autre fait marquant de ce discours, Valls a déclaré vouloir redonner du pouvoir d'achat aux français. Comment ? En baissant les cotisations salariales et en augmentant les salaires d'à peine 500 euros par an, soit environ deux euros par jour. Cette "hausse" sera donc insignifiante, alors que les pertes des cotisations sociales seront, quant à elle, un véritable danger pour le financement de notre sécurité sociale.
C'est d'ailleurs l'ensemble de nos services publics qui seront touchés, du fait de la baisse des dépenses publiques. Et n'en déplaise à Manuel Valls qui pense, encore, que l'on peut baisser les dépenses publiques sans porter atteinte au niveau de vie de la population, ces baisses se caractériseront par des fermetures d'hôpitaux, un réseau de transport moins performant. L'éducation et la culture seront également des domaines qui seront touchés.
Manuel Valls continue donc le travail entamé par Jean-Marc Ayrault, avec une volonté d'accélérer le rythme de ces réformes. Le MEDEF et les actionnaires ne peuvent qu'applaudir, toutes leurs revendications sont entrain d'être réalisées, sous un gouvernement de "gauche".
Quant à ceux qui auront constitué une grande partie de l'électorat de François Hollande c'est à dire les salariés, les intermittents du spectacle, les ouvriers, les retraités ou les jeunes, ils ont désormais le choix : soit ils se lamentent sur leur propre sort et encaissent coup par coup. Soit à la résignation ils opposent le combat et la lutte, en nous rejoignant pour exiger un changement de cap politique. Nous portons des propositions justes et nécessaires, et le 25 mai prochain, lors des élections européennes, nous appelons toutes les forces de gauche, étant déçues
de ce gouvernement, à voter massivement pour nous.
En France, et en Europe, notre seul dessein c'est : l'humain d'abord!
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