Devant l'incontestabilité des chiffres, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a mis en garde les chaînes de télévisions françaises et les radios. En cause, l'évident déséquilibre du temps de parole entre les différentes forces politique. Ainsi, du 14 avril au 9 mai, sur la chaîne M6, 80,81% du temps de parole avait été utilisé par le Front national et 19,19% par Debout la République, toutes les autres formations étant ignorées ( source : CSA ).
Mais plus généralement la tendance est à la répartition du temps de parole entre le PS, l'UMP et le FN, le Front de gauche étant tout simplement oublié des médias, qui s'étonneront par la suite des résultats de l'extrême droite.
Depuis quelques jours malgré tout, il est vrai que nos élus et/ou candidats sont de plus en plus invités. Matinale de France Info, débat sur LCP ou sur France Inter, retransmission de meeting du Front de gauche, le émissions se succèdent.
Mais nous ne sommes pas dupes, et sitôt la campagne des européennes terminée, et les mises en garde du CSA oubliées, les formations du Front de gauche disparaîtront du champ médiatique comme c'est le cas après chaque élection.
Pourtant, la démocratie et le pluralisme politique exigent que chaque formation politique soit traitée de manière équitable. Comment cela pourrait être possible lorsque les grandes chaînes de télévisions n'ont qu'une vision, celle d'un monde libéral où régnerait en maître la concurrence libre et non faussé ?
Et lorsque certains de nos élus ont la chance d'être invités, on ne leur pose pas des questions sur le fond de notre programme où sur nos idées, mais ce sont à l'inverse des questions inutiles et abstraite. On leur demande- avant les élections- de commenter le fort taux d'abstention, la possible arrivée en tête du Front national où encore les divisions au sein du Front de gauche. Est-ce en parlant de cela que nous allons améliorer le sort de nos populations ? Pourquoi les médias si "informateur" n'ont pas parlé de l'accord sur le Grand marché transatlantique qui se fait dans la plus grande opacité entre la commission européenne et les Etats-Unis ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit les députés du Front de gauche qui, les premiers, aient alerté l'opinion publique ?
Ne nous y trompons pas, jamais les médias ne relayerons nos idées, comme ils le font avec celles de l'UMP ou du Front national. Car diffuser nos idées c'est mettre en danger le système qu'ils servent et qu'ils protègent par leurs désinformations quotidiennes, leurs amalgames récurrents et leurs discour libéral.
Pour eux la question est simple, soit vous êtes pour l'Europe telle qu'elle est, et alors vous votez sociaux-démocrates, centre, ou droite, soit alors vous êtes anti-Europe et vous voulez sortir de l'euro donc vous votez Front national. Mais il y a une alternative, celle de rompre avec cette Europe là, pour en refonder une autre de solidarité, de coopération : une Europe des travailleurs et des peuples incarnée par le Front de gauche et par le Parti de la gauche européenne (PGE).
Vous l'aurez compris, nous ne pouvons- une fois de plus- compter que sur nos propres moyens, pour arracher le débat, pour gagner des luttes, pour diffuser nos idées.
Le tractage, le collage d'affiches, le porte à porte, la diffusion de l'Humanité, la création de pages où de blogs sont autant de moyens de convaincre la population de la justesse de nos arguments et de la nécessité du vote Front de gauche.
Le premier média : c'est nous!
Mais plus généralement la tendance est à la répartition du temps de parole entre le PS, l'UMP et le FN, le Front de gauche étant tout simplement oublié des médias, qui s'étonneront par la suite des résultats de l'extrême droite.
Depuis quelques jours malgré tout, il est vrai que nos élus et/ou candidats sont de plus en plus invités. Matinale de France Info, débat sur LCP ou sur France Inter, retransmission de meeting du Front de gauche, le émissions se succèdent.
Mais nous ne sommes pas dupes, et sitôt la campagne des européennes terminée, et les mises en garde du CSA oubliées, les formations du Front de gauche disparaîtront du champ médiatique comme c'est le cas après chaque élection.
Pourtant, la démocratie et le pluralisme politique exigent que chaque formation politique soit traitée de manière équitable. Comment cela pourrait être possible lorsque les grandes chaînes de télévisions n'ont qu'une vision, celle d'un monde libéral où régnerait en maître la concurrence libre et non faussé ?
Et lorsque certains de nos élus ont la chance d'être invités, on ne leur pose pas des questions sur le fond de notre programme où sur nos idées, mais ce sont à l'inverse des questions inutiles et abstraite. On leur demande- avant les élections- de commenter le fort taux d'abstention, la possible arrivée en tête du Front national où encore les divisions au sein du Front de gauche. Est-ce en parlant de cela que nous allons améliorer le sort de nos populations ? Pourquoi les médias si "informateur" n'ont pas parlé de l'accord sur le Grand marché transatlantique qui se fait dans la plus grande opacité entre la commission européenne et les Etats-Unis ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit les députés du Front de gauche qui, les premiers, aient alerté l'opinion publique ?
Ne nous y trompons pas, jamais les médias ne relayerons nos idées, comme ils le font avec celles de l'UMP ou du Front national. Car diffuser nos idées c'est mettre en danger le système qu'ils servent et qu'ils protègent par leurs désinformations quotidiennes, leurs amalgames récurrents et leurs discour libéral.
Pour eux la question est simple, soit vous êtes pour l'Europe telle qu'elle est, et alors vous votez sociaux-démocrates, centre, ou droite, soit alors vous êtes anti-Europe et vous voulez sortir de l'euro donc vous votez Front national. Mais il y a une alternative, celle de rompre avec cette Europe là, pour en refonder une autre de solidarité, de coopération : une Europe des travailleurs et des peuples incarnée par le Front de gauche et par le Parti de la gauche européenne (PGE).
Vous l'aurez compris, nous ne pouvons- une fois de plus- compter que sur nos propres moyens, pour arracher le débat, pour gagner des luttes, pour diffuser nos idées.
Le tractage, le collage d'affiches, le porte à porte, la diffusion de l'Humanité, la création de pages où de blogs sont autant de moyens de convaincre la population de la justesse de nos arguments et de la nécessité du vote Front de gauche.
Le premier média : c'est nous!
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