Le 5 juin 2013, Clément Méric, jeune militant antifasciste de 18 ans, par ailleurs syndicaliste à Solidaire, était assassiné par des jeunes militants fascistes des jeunesses nationalistes révolutionnaires.
Un an après, et malgré la "dissolution" de quelques groupes d'extrême droite, rien n'a véritablement changé.
Les agressions à l'encontre d'immigrés, d'homosexuels où de militants communistes ne cessent d'augmenter de manière inquiétante comme ce fut le cas récemment à Rouen où, des militants d'extrême droite ont attaqué des camarades jeunes communistes en pleine journée.
Le fait est que les récents résultats du Front national aux élections européennes, ne peuvent qu'encourager ces actions et ces violences. Tout comme le font sans doute les déclarations nauséabondes de Jean-Marie Le Pen qui, après avoir déclaré que "Monseigneur Ebola" pouvait régler les problèmes d'immigration, a récemment prévenu : "on fera une fournée la prochaine fois".
D'autant que c'est le même Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré sur BFM que "Les fondamentaux du Fn sont restés identiques"
Ces paroles nous rappellent et nous montrent que le Fn n'est pas ce parti républicain qu'on tente de nous imposer. Ce parti demeure et demeurera un parti d'extrême-droite, raciste, sexiste, islamophobe et homophobe.
Quant à Clément Méric, nous ne pouvons qu'une fois encore lui rendre hommage, et avoir une pensée pour ses proches et sa famille. Il restera pour tous les militants antifascistes, que nous sommes par delà les différences politiques entre communistes, anarchistes, socialistes, un symbole de lutte.
Afin de lui rendre hommage, des manifestations ont eu lieu ce samedi 7 juin dans la plupart des grandes villes de France. Ainsi, à Paris ils étaient plus de 4 000 a être venus rendre hommage à la mémoire de Clément. Issus d'une multitude d'organisations, de partis, d'associations et de syndicats- parmi lesquels le Mouvement des jeunes communistes, le NPA, Ensemble, le Parti de gauche, la coordination des groupes anarchistes (CGA) ainsi que de multiples collectifs féministes, antifascistes, communistes- ils ont marché en sa mémoire.
L'heure est à l'union dans la rue, contre la banalisation du discours de l'extrême-droite et contre la (re) montée de ces forces qui n'amènent que misère et discriminations.
"Ni oubli, ni pardon" tel est le slogan qui rend hommage à toutes les victimes de l'extrême droite, par delà les générations et les frontières. Notre antifascisme est internationaliste, leur nationalisme n'a aucun sens et ne sert qu'à attiser la haine entre les peuples.
Le rempart contre la haine sera notre solidarité!
Un an après, et malgré la "dissolution" de quelques groupes d'extrême droite, rien n'a véritablement changé.
Les agressions à l'encontre d'immigrés, d'homosexuels où de militants communistes ne cessent d'augmenter de manière inquiétante comme ce fut le cas récemment à Rouen où, des militants d'extrême droite ont attaqué des camarades jeunes communistes en pleine journée.
Le fait est que les récents résultats du Front national aux élections européennes, ne peuvent qu'encourager ces actions et ces violences. Tout comme le font sans doute les déclarations nauséabondes de Jean-Marie Le Pen qui, après avoir déclaré que "Monseigneur Ebola" pouvait régler les problèmes d'immigration, a récemment prévenu : "on fera une fournée la prochaine fois".
D'autant que c'est le même Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré sur BFM que "Les fondamentaux du Fn sont restés identiques"
Ces paroles nous rappellent et nous montrent que le Fn n'est pas ce parti républicain qu'on tente de nous imposer. Ce parti demeure et demeurera un parti d'extrême-droite, raciste, sexiste, islamophobe et homophobe.
Quant à Clément Méric, nous ne pouvons qu'une fois encore lui rendre hommage, et avoir une pensée pour ses proches et sa famille. Il restera pour tous les militants antifascistes, que nous sommes par delà les différences politiques entre communistes, anarchistes, socialistes, un symbole de lutte.
Afin de lui rendre hommage, des manifestations ont eu lieu ce samedi 7 juin dans la plupart des grandes villes de France. Ainsi, à Paris ils étaient plus de 4 000 a être venus rendre hommage à la mémoire de Clément. Issus d'une multitude d'organisations, de partis, d'associations et de syndicats- parmi lesquels le Mouvement des jeunes communistes, le NPA, Ensemble, le Parti de gauche, la coordination des groupes anarchistes (CGA) ainsi que de multiples collectifs féministes, antifascistes, communistes- ils ont marché en sa mémoire.
L'heure est à l'union dans la rue, contre la banalisation du discours de l'extrême-droite et contre la (re) montée de ces forces qui n'amènent que misère et discriminations.
"Ni oubli, ni pardon" tel est le slogan qui rend hommage à toutes les victimes de l'extrême droite, par delà les générations et les frontières. Notre antifascisme est internationaliste, leur nationalisme n'a aucun sens et ne sert qu'à attiser la haine entre les peuples.
Le rempart contre la haine sera notre solidarité!
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