A n'en pas douter, le succès de nos camarades ouvre une brèche et va permettre à l'ensemble des forces anti-austérités, notamment réunies au sein du Parti de la gauche européenne (PGE), de mettre en mouvement des forces qui avaient perdu tout espoir.
Car la victoire de Syriza révèle une chose, c'est que désormais tout est possible et que, en y mettant les moyens, nous pouvons parvenir à faire changer les choses en faveur des peuples européens.
En France, notre secrétaire national Pierre Laurent a entamé un tour de France afin de mobiliser les forces de gauches qui ne se reconnaissent en rien dans la politique actuelle du gouvernement.
Avec des élections départementales qui se dérouleront en France au mois de Mars, l'heure est désormais à la mobilisation afin que ces échéances électorales soient un succès à la fois pour le Parti communiste mais plus généralement pour le Front de gauche dans son ensemble.
S'il est donc de notre devoir d'amplifier le mouvement de solidarité envers Syriza afin de conforter le nouveau gouvernement, ce dernier n'a pas attendu longtemps afin d'annoncer les premières mesures qui entreront en vigueur, et le moins que l'on puisse dire c'est que Syriza respecte son programme et son engagement envers le peuple grec.
Ainsi, à l'issue du premier conseil des ministres, plusieurs mesures ont été annoncés, avant le vote au Parlement de ces lois, qui ne posera par ailleurs aucun soucis étant donné que Syriza et les grecs indépendants possèdent la majorité. De plus, même si le KKE refuse toute alliance avec Syriza, il a tout de même annoncé qu'il voterait les lois allant en faveur des travailleurs.
Tout d'abord, les barrières entourant le Parlement grec ont été retiré, si cela est plus un acte symbolique qu'autre chose, cela prouve que le nouveau gouvernement entend gouvernement pour le peuple.
Sur le plan économique, les projets de privatisations du port du Pirée, ainsi que du deuxième port le plus important de la Grèce, vont être stoppés. Il en va de même pour la privatisation de l'électricité qui va être arrêté, afin de garantir une baisse des prix, et un accès gratuit pour, au minimum, les 300 000 familles les plus pauvres de Grèce, conformément aux promesses de Syriza.
Le salaire minimum va également être rehausser, il repassera de 580 à 751 €. En plus de cette mesure importante, Dimitri Stratoulis, ministre des affaires sociales, a annoncé le rétabli
ssement du treizième mois de retraite, ainsi que des retraites complémentaires, de quoi améliorer la vie du peuple grec.
Trois autres mesures verront également le jour, la première consistera en la réintégration des fonctionnaires mis en "disponibilités" du fait des mémorandums, dont Syriza ne reconnaît pas la légitimité.
La seconde se fera, malgré l'accord avec les indépendants qui divergent sur la question de l'immigration avec Syriza. En effet, Tassia Christodoulopoulou, la ministre en charge de la politique migratoire, a rappelé la volonté du gouvernement d'accorder la nationalité grecque aux enfants nés sur le sol grec mais de parents étrangers.
Enfin et afin de garantir plus de transparence, le gouvernement tiendra une conférence de presse quotidienne.
Syriza entend donc changer radicalement la manière de gouverner la Grèce, nous nous félicitions de ses mesures qui correspondent aux attentes du peuple grec, dans l'immédiat. Le plus dur reste néanmoins à faire pour le nouveau gouvernement et c'est pour cette raison que le soutien des peuples européens et des forces progressistes de toute l'Europe sera un atout pour Syriza.
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