Ainsi, même si le président cubain, Raul Castro, et le président américain, Barack Obama, se sont entretenus durant plus d'une heure de manière cordiale et respectueuse, les dirigeants des nations progressistes n'ont toutefois pas oublié le rôle néfaste des Etats-Unis depuis des dizaines d'années contre les peuples d'Amérique latine.
Le président cubain a réitéré sa demande de mettre fin au blocus étasunien contre le peuple cubain. Un blocus qui dur depuis plus de 50 ans au mépris du droit international et qui est responsable de nombreux problèmes à Cuba.
Pourtant, et malgré ce blocus, Raul Castro a démontré que la santé et l'éducation à Cuba sont parmis les plus performants au monde, des propos confirmés par les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et par l'UNESCO.
Par ailleurs, le président américain a déclaré qu'il allait prendre des mesures afin de retiré Cuba de la liste des pays promoteurs du terrorisme. Une liste sur laquelle Cuba n'aurait jamais dû figuré, puisqu'au contraire c'est Cuba elle même qui a été victime du terrorisme contre-révolutionnaire sur son territoire, souvent financé par les Etats-Unis.
Ce sommet aura également été l'occasion pour tous les pays progressistes d'affirmer leur solidarité à l'égard de la République bolivarienne du Venezuela qualifié de "menace pour la sécurité intérieure des Etats Unis" par ces derniers. Il est évident que le peuple vénézuélien et son gouvernement démocratique et légitime ne sont en rien une menace pour quiconque, d'ailleurs le président Obama a bien été obligé de le reconnaître.
Nous ne le répéterons jamais assez mais ce n'est ni Cuba, ni le Venezuela ni aucun autre pays progressiste d'Amérique du sud qui se bornent a attaquer et a piller des pays entiers pour leurs richesses. Ce ne sont pas eux qui ont assassinés des centaines de milliers de civils au moyens de bombes atomiques, de napalm, où d'autres missiles. Et ce ne sont certainement pas eux qui financent actuellement des Etats alliés de groupes terroristes.
Parce qu'il contrôle une grande partie des médias, l'impérialisme américain pense pouvoir faire croire aux peuples du monde entier qu'il est un exemple à suivre, et que chaque pays qui s'opposerait à lui serait nécessairement une dictature. Comme l'a déclaré le président équatorien Rafael Correa, lui aussi victime d'une tentative de coup d'Etat il y a quelques années : "Ils nous qualifient de dictatures parce qu'ils ne peuvent plus soumettre nos gouvernement à leurs intérêts et caprices".
Le président Obama aura essuyé tout au long de ce sommet de vastes critiques de la part de plusieurs dirigeants, et sans doute gardera-t-il un amer souvenir de ce sommet.
La présidente argentine Cristina Kirchner n'a, elle non plus, par mâchée ses mots déclarant à l'égard du président américain : " Je ne sais pas si Obama est encore présent [au Sommet]. Sinon, peu importe".
Et le président vénézuélien, qui a présenté à Obama les quelques 13 millions de signatures demandant l'abrogation du décret qualifiant le Venezuela comme une menace, de rajouté : "Nous n'avons bombardé ni assassiné aucun peuple".
Le président bolivien, Evo Morales, n'est pas rester inactif non plus déclarant notamment : "le président Obama parle de démocratie et tous les jours nous envoie ses tueurs à gages" .
Ce septième sommet des Amériques aura donc permis aux nations et aux peuples d'Amérique latine de revendiquer et d'affirmer leurs indépendances face à l'ingérence des Etats-Unis toujours plus violente à l'égard des peuples.
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