samedi 7 décembre 2013

Bolivie : la transformation en marche !

En Bolivie, Evo Morales le président socialiste du MAS ( Mouvement pour le Socialisme ) a annoncé une prime aux travailleurs boliviens : qu'ils travaillent dans le public ou dans le privé. En réalité, ce sera une double prime qui leurs sera octroyée car la loi en Bolivie prévoit déjà que, si la croissance dépasse les 4.5% le salaire en décembre doit être doublé. Or la croissance atteindra sans doute 6.7%.
Cette annonce, rendue possible par les justes réformes du gouvernement progressiste bolivien, est pour nous l'occasion de revenir sur le bilan de la présidence d'Evo Morales et d'étudier les évolutions qu'à connues la société bolivienne.
En décembre 2005, Evo Morales remporte les élections présidentielles. Il entre officiellement en fonction le 22 janvier 2006. Qualifiant son élection de "Révolution des urnes", il attache à l'idéal démocratique une importance toute particulière. Ainsi, son gouvernement est non seulement composé de personnes issues du MAS, mais également de syndicalistes, de paysans ou encore d'indigènes. De plus, il annonça la création d'une Assemblée Constituante. Le MAS remporta la majorité des sièges de cette nouvelle Assemblée.
Quelques temps plus tard, alors que sa politique était critiquée, il organisa un référendum révocatoire le concernant lui même. Le referendum fut un succès, puisque le peuple bolivien rejeta le départ du président à 67%.
Comme beaucoup de dirigeants latino-américains, Evo Morales a annoncé une série de nationalisations notamment dans le domaine du gaz et des hydrocarbures dont le sous sol bolivien regorge. Ainsi, le 1er mai 2006, le gouvernement bolivien annonça la nationalisation de la plus importante industrie d'hydrocarbures, de même que le 2 août 2012 il nationalisa les mines d'argents et d'indiums.
La politique sociale du gouvernement vise, bien entendu, à réduire les inégalités, cela passe par un partage plus équitable des richesses, une augmentation des allocations ainsi que des salaires. Dès 2006, le salaire maximum fut augmenté de 13%. Le gouvernement distribua des bons scolaires aux foyers défavorisés, au cours de son mandat il augmenta également les allocations spéciales pour les enfants et pour les personnes âgées. Une réforme agraire fut instaurée et un vaste programme d'alphabétisation fut mis en place.
Toutes ces réformes ont contribué à la baisse de la pauvreté en Bolivie. Cette dernière est passée de 60,6% en 2005 à 4,6% en 2010. L'extrême pauvreté a également diminué puisqu'elle est passée de 32,8% en 2006 à 25,4% en 2010.
Le 6 décembre 2009, lors de l'élection générale  (qui comprend l'élection présidentielle et celle des députés), Evo Morales fut réélu à la tête du pays avec 67% des suffrages. Tandis que dans le même temps, le MAS, une nouvelle fois, obtenait la majorité au Parlement bolivien.
Sur le plan international, Evo Morales se lia d'amitié avec les autres pays et gouvernement progressistes d'Amérique Latine, tels que le Venezuela de Chavez puis de Maduro, l'Equateur de Correa ou encore Cuba.
La Bolivie intégra par ailleurs l'Alliance Bolivarienne pour les Amériques (ALBA).
A République Sociale, nous soutenons le gouvernement socialiste et progressiste bolivien ainsi que son président Evo Morales. Et nous nous félicitons de cette prime pour les travailleurs boliviens. Cette annonce prise contre l'avis du patronat et des capitalistes montre bel et bien que, lorsqu'on a la volonté politique de s'opposer au patronat : on peut le faire.
Certes le chemin vers le socialisme est long, et il faudra accentuer les réformes en faveur du camps des travailleurs et des opprimés, mais le gouvernement bolivien est sur la bonne voie et les menaces impérialistes nord-américaines n'y changeront rien.
Hasta Siempre!



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