mercredi 18 décembre 2013

L'austérité ou la cause de la souffrance des peuples.

Les politiques d'austérité que les peuples d'Europe subissent ne sont certainement pas réalisées afin de rembourser une dette plus qu'illégitime, mais au contraire elles le sont afin d'oppresser les peuples et d'enrichir les financiers. Ainsi, on nous martèle que pour rembourser la dette et combler le déficit public, la seule solution serait la baisse des dépenses publiques et l'augmentation des impôts pour les classes moyennes et populaires. Mais, ce que les médias et les bureaucrates de la commission européennes ne vous diront pas c'est que ce ne sont pas les peuples qui sont responsables de  la crise, mais bel et bien le système capitaliste.
En réalité, ces politiques d'austérité qu'on nous impose sont appliquées pour faire payer aux peuples une crise dont ils ne sont nullement responsables et pour enrichir ceux qui en sont véritablement responsables.
Le plus surprenant c'est que nous connaissons les effets néfastes de ces politiques : non seulement sur les conditions de vie des peuples mais également sur l'économie des pays. En effet, c'est sous les mêmes institutions financières tels que le FMI ou la Banque mondiale, que des politiques  drastiques de rigueur avaient été mises en place en Amérique du Sud. Les peuples de ces pays ont su se libérer de cette oppression en élisant des gouvernements socialistes et progressistes qu'à République Sociale nous soutenons.
Après cette tentative ratée en Amérique du Sud, les financiers ont cherché un nouvel endroit pour faire souffrir les peuples. La crise en Europe a été l'occasion, pour les financiers, de réitérer ces politiques, prétextant encore et toujours l'éternel remboursement de la dette. Malheureusement, au lieu d'améliorer la situation, ces politiques d'austérité n'ont fait que l"aggraver. Les peuples ne s'y trompent pas, le mouvement des Indignés ou les bons scores des partis et organisations frères du Front de Gauche en Europe, témoignent que les peuples veulent désormais le changement. Les peuples sont en colère, mais cette colère ne doit pas passer de l'autre côté, elle ne doit pas passer au profit de ceux qui pensent que le problème c'est l'immigration. En effet, si les forces anticapitalistes progressent, il en va de même pour les forces d'extrême droite. Ces dernières ne sont en réalité là que pour défendre les intérêts de la classe dominante et de la finance. En effet, en rejetant la faute sur l'immigration, les forces d'extrême droite protègent les véritables responsables de cette crise. L'arrivée au pouvoir des nationalistes, xénophobes et fascistes seraient, pour les peuples et la démocratie la pire des choses. Rappelons-nous qu'en 1933, Hitler rejetait déjà la faute de la crise sur les populations immigrées et cela a engendré les horreurs que nous connaissons tous, n'oubliez jamais que c'est par les urnes qu'est arrivé Hitler.
L'austérité , pour en revenir à elle, ne peut en aucun cas fonctionner. La baisse des dépenses publiques est synonyme de conditions de vie de moins en moins soutenables, car l'Etat consacre des moins en moins d'argent aux infrastructures politiques avec les conséquences que l'on connaît telles que la fermetures des hôpitaux par exemple. Car, les dépenses publiques que nos gouvernements baissent ne sont bien entendu pas celle destinées à l'achat de rafales ou d'armes. Il faut mieux assurer des guerres contre la volonté des peuples plutôt que de garantir un service médical de qualité et gratuit.
A cette vision de l'Europe austéritaire, capitaliste et libérale nous opposons une vision de l'Europe fondée sur la coopération et la solidarité entre les peuples. Nous proposons de refonder les statuts de la Banque centrale européenne (BCE) pour que cette dernière puisse prêter directement aux Etats. Nous exigeons l'arrêt immédiat des politiques d'austérité et par conséquent nous voulons une hausse des dépenses publiques, une hausse du SMIC, mais également l'instauration d'un revenu minimum à l'échelle européenne, ainsi qu'un développement des services publics qui seraient accessibles à tous. Il faut que les décisions qui sont prises par la commission européenne le soient de manière démocratique, c'est à dire à l'inverse de ce qui est fait actuellement. Nous proposons l'abolition des traités européens mis en place contre l'avis des peuples comme le traité de Lisbonne ou le TSCG par exemple, ce dernier qui nous impose de prendre des mesures irréalisables et inefficaces comme c'est le cas de la règle d'or.
Nous remettons en cause les institutions européennes actuelles, et nous voulons qu'elles agissent en faveur de l'intérêt général des peuples et non pas pour une minorité de capitalistes parasites.
De plus, il faut impérativement ouvrir un débat sur le Grand Marché Transatlantique que l'UE est en train de signer avec les Etats-Unis. Ce traité, naturellement libéral va, une nouvelle fois, se faire au dépend des peuples et dans l'intérêt des seuls marchés financiers.
L'Europe des peuples nous appelle, et c'est sous ces propositions justes et nécessaires que les forces véritablement de Gauche feront campagne en Europe pour une rupture radicale de ce schéma que l'on présente comme nécessairement bon. Nous sommes l'alternative à ces politiques d'austérité et à ses gouvernements d'unions entre les sociaux-démocrates et la droite comme c'est le cas dans la plupart des pays de l'UE (dernièrement c'est le SPD allemand qui s'est allié avec la coalition de Angela Merkel CDU-CSU : http://unmilitant.blogspot.fr/2013/11/en-allemagne-la-trahison-du-spd.html); avec des résultats catastrophiques.
Ainsi, le Front de Gauche en France, Syriza en Grèce, l'Alliance rouge-verte au Danemark, Déi Lénk au Luxembourg, le Bloc de Gauche au Portugal, Izquierda Unida en Espagne, Rivoluzione Civile en Italie ou encore Die Linke en Allemagne feront campagne pour un  véritable changement à l'échelle européenne, pour une transformation progressiste de la société.

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