mercredi 29 janvier 2014

Partout, combattons les idées de l'extrême droite !

Dimanche 26 Janvier a eu lieu à Paris une des manifestation les plus préoccupante de ces dernières années.
Sous le slogan "jour de colère", des milliers de personnes ont battu le pavé pour de dangereuses revendications. Ils étaient 17 000 selon la police, 120 000 selon les manifestants : comme toujours la guerre des chiffres a lieu, mais ce n'est pas ça qui nous intéresse.
Pour commencer, cette manifestation était clairement dirigée contre le Président de la République : François Hollande, et cela pose problème, car le fait de manifester contre une personne en particulier ( tout dépend de la personne bien entendu ) est une absurdité. En effet, ce n'est pas François Hollande, mais sa politique qui est mauvaise, d'où un certain manque de réflexion dans ce cortège. Et il faut dire qu'au vu des manifestants présents, il ne faut pas s'en étonner. Outre ceux opposés aux éoliennes, ceux opposés à la Sécurité Sociale et les petits patrons, étaient également présents des ultras-libéraux, les catholiques intégristes de Civitas, des homophobes, mais aussi des fans de Dieudonné, et plus préoccupants des groupuscules fascistes d'extrême-droite.
Avant de revenir sur la constitution de cette manifestation, nous devons éclaircir un point : pourquoi ces gens là manifestent-ils ? En effet, Hollande et son gouvernement ont pris un tournant libéral, ils privilégient le patronat plutôt que la classe ouvrière, ils stigmatisent les Roms etc.
La politique de Hollande est en fait la prémisse de ce que ferait ces manifestants s'ils étaient au pouvoir, ce qui serait bien évidemment une abomination et une catastrophe pour le peuple, et pour la démocratie.
Maintenant venons en à la participation des groupes néo-nazis : comment se fait-il que ces groupes existent encore ? Comment se fait-il qu'ils aient le droit de manifester ? Quant on entend leurs slogans, on ne peut que prendre peur. En effet, outre les traditionnels " la France aux français " et toutes ces bêtises nationalistes, on a également entendu des "Juifs, hors de France", mais plus généralement ce sont des slogans contre tous ceux qui ne sont pas français qui ont été chantés. D'autres ont préféré, se moquer de Clément Méric. Pour rappel Clément Méric était un jeune militant antifasciste et syndicaliste qui a été sauvagement assassiné par un membre d'un groupuscule fasciste d'extrême droite le 5 juin 2013. Nous n'oublierons jamais Clément et son combat perdura à travers tous les antifascistes, comme disaient ses camarades : " ni oubli, ni pardon ". La riposte antifasciste devra être unitaire pour non seulement contrer ces groupuscules néo-nazis mais également le Fn qui ne fait qu'alimenter la haine et renforcer ces groupuscules.
D'ailleurs, la CGT, FSU, Solidaires ainsi que l'UNEF ( syndicat étudiant ), la FIDL et l'UNL ( syndicats lycéens ) ont décidé le 4 décembre 2013 de lancer une grand campagne unitaire contre l'extrême droite, son imposture sociale, et ses idées nauséabondes. Nous ne pouvons qu'encourager ce genre de pratique, car trop souvent Marine Le Pen est dédiaboliser dans les médias. Mais ne nous y trompons pas, le Fn reste et restera ce qu'il est, à savoir un parti raciste, fasciste, homophobe, xénophobe, ultra-libéral et certainement pas défenseur du prolétariat. D'ailleurs, de plus en plus de candidats frontistes quittent tout simplement le parti car ils se rendent bien compte que sous les beaux discours, le racisme est toujours présent.
Plus que jamais, nous devons nous mobiliser contre les idées de l'extrême droite, ne laissons pas une seule municipalité au Fn, ne lui laissons pas un seul siège de député au Parlement européen, reprenons la rue à la droite et à l'extrême droite, et empêchons que, de nouveau ces groupuscules fascistes battent le pavé.
No Pasaran !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire