Contrairement à tout ce qui a été écrit et annoncé dans la plupart des médias concernant la situation de la Grèce, le gouvernement d'Alexis Tsipras n'a ni mit un genou à terre, ni cédé face aux institutions européennes.
Certes le bras de fer continue entre le gouvernement progressiste et les financiers de l'UE, d'où l'importance de notre solidarité envers le peuple grec. Toutefois, des lois vont être soumises au Parlement grec afin de répondre à la crise humanitaire, une preuve de plus que le gouvernement tiendra ses promesses électorales.
Ainsi, en réponse à une injonction de la commission européenne qui par l'un de ses représentants a déclaré que les projets de lois qui allaient être votés au Parlement allaient à l'encontre de l'accord-pont, Alexis Tsipras a appelé les parlementaires a voté massivement ce projet de loi.
Cette loi devra notamment permettre de rétablir l'électricité pour les familles les plus pauvres et de distribuer des bons d'alimentations gratuits.
De plus un autre projet de loi devrait être présenté très prochainement et lui aussi normalement adopté, il permettra aux familles les plus modestes d'étaler en cent fois le paiement des arriérés d'impôts. Comme l'a déclaré Yanis Varoufakis, ministre des Finances grec, dans un entretien accordé à l'Humanité : "Nous mettrons en oeuvre notre programme".
D'ailleurs, un autre ministre, celui de la Restructuration productive, de l'Environnement et de l'Energie, Panagiotis Lafazanis, a lui déclaré que le gouvernement grec n'acceptera "aucun accord qui annulerait notre orientation antilibérale et progressiste".
Il est donc clairement établi que le gouvernement grec, soutenu par une très large majorité du peuple grec, ne compte pas renoncer à son programme, et le fait que la commission européenne se soit insurgée contre le projet de loi humanitaire, ne va que consolider nos camarades dans leur mandat au service du peuple grec.
Il faut ajouter à cela, le début de la lutte contre la fraude fiscale, et la création d'une commission pour un audit de la dette. Le gouvernement grec ne compte pas reculer sur le fait que la dette n'est ni viable- comme l'a déclaré Tsipras au siège de l'OCDE, ni remboursable dans son intégralité. Je ne pense pas que les financiers eux-mêmes puissent penser que la dette grec pourra être remboursé tant elle est importante et considérable. Sans compter que le gouvernement grec a pour ambition de répondre à la crise humanitaire et sociale de son peuple en priorité.
Pour le moment, la Grèce ne peut compter que sur le soutien des partis progressistes et des peuples européens. Mais à l'échelle internationale, le Venezuela notamment à assuré le gouvernement grec de son soutien, tout comme la Russie. Et alors que des élections se profilent en novembre en Espagne, le fait que la Grèce résiste contre les financiers de l'UE devrait donner plus de chances à la fois à Podemos et à Izquierda Unida.
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