lundi 23 mars 2015

Non : le Fn n'est pas le premier parti de France


Après l'annonce des résultats du premier tour des élections départementales, si ces derniers sont inquiétants et préoccupants, ils reflètent tout de même une réelle réalité : le FN n'est pas le premier parti de France comme il aime à se présenter.
Le constat est tout de même alarmant, puisque il y a un risque de basculement de plusieurs départements à droite voir à l'extrême droite, et au final ce seront ceux qui ont voté pour ces candidats qui se retrouveront lésés par des politiques qui n'iront en rien en direction des intérêts populaires.

Les électeurs ont exprimé leur mécontentement face à la politique gouvernementale désastreuse, mais placer en tête la droite et l'extrême droite ne peut conduire qu'à une amplification des problèmes. Si au second tour- dimanche 29 mars- une majorité de droite dans les différents cantons était élu, cela signifierait des attaques contre les politiques publiques pour l'éducation, pour la santé pour les infrastructures sportives, où encore pour les crèches.

Dans ce contexte, le score des candidats PCF/Front de gauche, ou soutenu par ces derniers, s'il n'est pas suffisant est encourageant pour la suite.
En dépit du fait que le gouvernement ai voulu attribuer des voix du Front de gauche au PS, une fois les résultats rétablis le Front de gauche progresse par rapport à 2011.
En effet ont été comptabilisé pour le PS des listes PCF-EELV, où PG-citoyenne, alors que c'est justement des listes alternatives au PS.

Concernant les résultats du Front de gauche ils sont donc de 9,4% au niveau national, contre 7,8% aux cantonales de 2011, c'est donc un résultat en hausse qu'il faudra améliorer pour le second tour et pour les élections régionales du mois de décembre prochain.
Dans les départements tenus par le PCF, le Val-de-Marne et l'Allier, nos camarades font plus que résister et pourraient s'imposer une nouvelle fois.

Quoiqu'il en soit dans tous les cantons où les candidats du Front national seront présents nous appelons à leur faire barrage, afin qu'il y est un minimum d'élus frontistes. D'ailleurs ces candidats sont inexistants dans le sens où le programme des candidats locaux ne tient pas compte des réalités locales mais se focalisent sur le programme national. Aucune campagne de terrain, aucune proposition locale, et bien souvent des candidats qui ne sont pas issus du canton.
A cela il faut ajouter le dérapage d'un certains nombre de candidat qui au cours de la campagne ont tenus des propos racistes, homophobes, sexistes, antisémites et islamophobes.

Dans les cantons où un seul binôme de gauche sera présent, nous appelons à voter pour lui et nous espérons que le PS en fera de même concernant les cantons où PCF/Front de gauche seront opposés à a la droite où au FN.

Rien n'est joué, tout reste à faire pour le second tour où chaque voix comptera pour les candidats soutenu par le PCF et le Front de gauche.

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