En effet, avec 176 élus, dont 167 issus du PCF ou apparentés, nous nous plaçons loin devant, en terme d'élus, que le Front national qui n'en aura que 70.
Pourtant, aucun média ne semble sans soucier, à croire que ces conseillers généraux se valent rien parce qu'ils proposent une autre vision de la société. Exclus des plateaux télés et des radios, le Front de gauche n'a pu compter que sur le dynamisme des militants et des élus qui, sans relâche, ont mener une campagne de terrain extraordinaire afin de porter un message d'espoir et de progrès social. Certes, nous perdons des élus par rapport au précédent mandat, tout comme nous perdons le département de l'Allier, mais cela tient plus du fait que les électeurs ont voulu placer la droite en tête afin de sanctionner l'action gouvernemental.
Ce constat semble d'autant plus réaliste que dans deux fois sur trois, lorsque nous étions présents au second tour, nous l'avons emporté. Plus important encore, en ce qui concerne les duels contre le Front national, nos binômes l'ont emporté dans 39 cantons sur 44, ainsi que dans 14 triangulaires. Cela témoigne de la capacité de rassemblement du Front de gauche qui se présente comme une force avec laquelle il faudra compter dans le pays, à condition que nous puissions montrer la crédibilité de notre programme.
Quoiqu'il en soit il est clair que nous devons nous adresser aux abstentionnistes, déçus par les politiques, qui ont refusé de se déplacer pour aller voter. C'est eux qu'il faut désormais convaincre de la nécessité d'un changement de politique, et donc de dirigeants. Il en va de même pour les électeurs qui pensent que la gauche et la droite sont identiques et que la seule option restante est donc le Front national, ces gens ne votent pas à l'extrême droite parce qu'ils sont racistes mais parce les politiques ne correspondent pas à leur attentes. Or, ce n'est pas avec le Front national que les problèmes des classes populaires s'amélioreront, bien au contraire l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite serait désastreuse pour les politiques sociales de solidarité.
Les 176 élus que nous avons représenterons une force importante de défense des services publics et des politiques de solidarités. Ils seront une réelle force d'appuie et de soutien aux luttes locales des salariés, des chômeurs, des jeunes, des retraités.
Le Val-de-Marne, malgré toutes les prédictions annonçant qu'il tomberait aux mains de la droite, restera à gauche avec une présidence communiste. C'est une excellente nouvelle pour tous les habitants de ce département qui ne verront pas leur situation se dégrader comme cela risque d'être le cas dans les départements passés à droite.
Nous devons désormais nous mobiliser pour populariser notre programme et le diffuser le plus largement possible, en vue des prochaines échéances électorales. Nous serons également, comme à notre habitude, de tous les mouvements sociaux et de toutes les luttes sociales et syndicales. Cela commencera le 9 avril à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU pour une journée de grève et d'action interprofessionnelle dans tous le pays.
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