mercredi 8 avril 2015

Lancement de la commission d'audit de la dette grecque


C'était une promesse d'Alexis Tsipras lors de la campagne électorale, c'est désormais un acte concret : une commission d'audit de la dette a été inaugurée par la présidente du Parlement grec Zoe Konstantopoulou. Elle devrait permettre de trouver la vérité, de manière objective, au sujet de la dette publique de la Grèce en réunissant des dizaines d'économistes internationaux.

Une dizaine de ministre du nouveau gouvernement, dont le premier ministre Alexis Tsipras, issue de la gauche radicale, se sont rendus à cette inauguration afin d'apporter tout le soutien de l'exécutif à cette initiative qui pourrait changer la donne en Europe.
Face à l'arrogance et à l'intolérance des créanciers vis à vis du peuple grec, cette commission pourrait s'inscrire dans un début de changement de l'ordre européen si elle devait aboutir au fait qu'une partie de la dette est illégitime.

La question doit en effet être posée, d'autant plus qu'il est inacceptable que ce soient les peuples européens, et notamment le peuple grec, qui payent une dette dont ils ne sont nullement responsables. Pourquoi devrions-nous payer pour des torts que nous n'avons pas commis ? Pourquoi devrions-nous accepter une dégradation de nos conditions de travail et de vie, alors que les banquiers et les capitalistes européens ne cessent de s'enrichir sur notre dos ?

Voila pourquoi nous soutenons cette initiative de la Grèce, tout comme nous avons soutenu le gouvernement grec dans ses démarches depuis son élection.
Qu'importe les mensonges médiatiques, le gouvernement grec n'a pas cédé aux injonctions des institutions européennes, ni sur la question de la dette, ni sur la question des réformes a menées. Pour preuve les deux lois votées au mois de mars qui devraient permettre de mettre fin à la crise humanitaire que subit le peuple grec.

Cette crise humanitaire provoquée par la Troïka (BCE,FMI et commission européenne) et par les précédents gouvernements grecs, et qui ont conduit des millions de grecs au chômage et à la misère sociale.

Nous ne pouvons donc que nous félicité de cette annonce de la part de la présidente du Parlement grec. Certes il faudra une temps pour que cette commission puisse faire son travail, mais le fait qu'elle débute moins de trois mois après l'arrivé au pouvoir de Syriza démontre la volonté de fer de nos camarades, qui peuvent être assuré de notre soutien et de celui de tout les progressistes. 

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