Derrière ces manigances toujours les mêmes visages, l'extrême droite vénézuélienne, revancharde, appuyé par l'impérialisme nord-américain qui croit encore que l'Amérique latine est son arrière-cour.
Peut-être avaient-ils en tête d'isolé le Venezuela ? C'est l'exact inverse qui se produit. Les peuples d'Amérique latine font bloc derrière les pays victimes de l'ingérence impérialiste. L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) et la Communauté des Etats latino-américains et des caraïbes (CELAC) ont également exprimé leurs plus fermes critiques à l'égard des Etats-Unis qui ne cessent de tenter de déstabiliser les gouvernements progressistes de cette région.
C'est principalement grâce aux politiques d'intégration initiées par Hugo Chavez avec notamment la création de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), que désormais les nations et les peuples sud et latino-américains sont solidaires entre eux, unis contre l'impérialisme américain, pour le progrès et la justice sociale.
Le Venezuela n'est en effet pas le seul pays a être victime de complot visant le renversement de son gouvernement. Ne nous n'y trompons pas, malgré les récentes déclarations des Etats-Unis indiquant une reprise des relations avec Cuba et un allègement du blocus, jamais ils ne renonceront à renverser la socialisme et les gouvernements progressistes de Cuba, du Venezuela, de Bolivie, d'Equateur, d'Argentine, du Nicaragua où encore de l'Uruguay.
D'ailleurs, l'Argentine et sa président Cristina Kirchner, font actuellement face à des tentatives de déstabilisations, similaires à celles précédemment vécu par d'autres pays de cette région.
En réalité, dès l'ores qu'un peuple choisit un gouvernement qui s'oppose aux intérêts de la finance, celui-ci est attaqué. Il n'y à qu'à voir avec quel mépris les financiers européens regardent la Grèce et son nouveau gouvernement issue de la gauche radicale.
Mais cette tentative de coup d'Etat contre le Venezuela, et donc contre son peuple prend ici différentes formes, qui vont au delà de la simple approche militaire et politique. C'est une véritable guerre économique qui est menée contre le peuple vénézuélien, semblable à celle mener depuis plus de 50 ans contre le peuple cubain. En effet, depuis quelques temps le Venezuela, mais aussi l'Equateur, l'Iran où la Russie font face à des baisses impressionnantes du prix du pétrole, principalement provoqué par les Etats-Unis et ses alliés saoudiens et qataris.
Ainsi, peut-être espèrent-ils, de cette manière, obliger le président Maduro à revenir sur ses promesses de programmes sociaux. Il n'en sera rien, puisque le gouvernement socialiste de la République bolivarienne a annoncé pour cette année 2015 la construction de nouveaux logements sociaux, de nouvelles infrastructures pour la santé, l'éducation, le sport, ainsi qu'une augmentation du salaire minimum.
Peut-être qu'un jour, les Etats-Unis, les banques et les institutions financières mondiales accepteront le fait que l'intérêt des peuples primera toujours sur celui des capitalistes et des marchés financiers.
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